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Cette chronique monastique rédigée en français couvre les années 1366 à 1525, depuis la fondation du couvent des Célestins par un bourgeois de Metz, Bertrand le Hungre, patricien du paraige de Jurue. La chronique a été commencée par Nicolas de Luttange, moine célestin à Metz entre 1396 et sa mort en 1439, et poursuivie après sa mort jusqu'en 1525. Le texte est appelé Grande chronique des Célestins par les érudits bénédictins du XVIIIe siècle. Deux manuscrits sont connus : le ms. 833 de la Bibliothèque municipale de Metz et un manuscrit détruit en 1771. Le ms. 833 couvre la période 1371-1469. Le début qui manque nous est connu par une copie faite par les Bénédictins au XVIIIe siècle. La copie moderne d'Épinal couvre la période 1469-1525, mais les Bénédictins n'ont relevé dans la chronique que les faits généraux de l'histoire messine, sans copier les passages relatifs aux Célestins. En 1771, un père célestin détruit le manuscrit original, considéré comme scandaleux. Deux éditions scientifiques inédites du manuscrit de Metz ont été réalisées dans la seconde moitié du XXe siècle.